mardi 9 décembre 2014

Merci au collège de Trignac pour son soutien au centre Handri




Depuis plusieurs années, le collège de Trignac a construit un projet d'éducation à la démarche de développement durable. Dans ce cadre, un échange de courriers a été initié avec des jeunes du Centre Handri sur le thème de la bio diversité ; mais ce fut aussi l'occasion pour chacun, dans les mails échangés, de dire ce qu'était leur vie.
L'an dernier, une vente d'artisanat malgache au profit du Centre avait pu être organisée. Pour la rentrée 2014, une initiative particulièrement originale a été mise en place.  Le Foyer socio-éducatif proposait aux parents qui le souhaitaient d'ajouter 2 € au prix du pack de fournitures scolaires pour un don au Centre Handri. Jeudi 27 novembre, lors de la cérémonie organisée pour l'attribution du label international éco-collège, un chèque de 232 € a été remis au président de l'association Les Amis d'Handri.
Jean-Claude Dessaivre a évidemment remercié tous les acteurs de cette initiative en affirmant que « plus de 3 millions, ce n'est pas rien »... il s'agissait bien sûr de 3 millions de francs malgaches. Après avoir présenté le Centre Handri, il a assuré qu'il serait fait bon usage de cet argent, notamment pour des achats de fournitures scolaires qui font souvent défaut. Il a aussi tenu à saluer une action originale et particulièrement intéressante par le lien qu'elle fait entre développement durable et solidarité internationale « nous habitons la même planète même si nos univers et conditions de vie sont bien différents ». Il a aussi mis en avant l'importance des échanges « la solidarité ce n'est pas seulement le don de ceux qui ont à ceux qui n'ont pas, c'est d'abord comprendre ce qui nous unit, et les jeunes Malgaches ont aussi des choses à apporter ici, même si les échanges de courriers ne sont pas évidents ».
Un bel exemple de partage dans le cadre d'un projet qui sait combiner des dimensions fondamentales de l'éducation.

jeudi 4 décembre 2014

Où l'on parle des Amis d'Handri... Ouest France, 2 décembre 2014


Le label international éco-collège pour Julien-Lambot

 
 
« Le collège Julien-Lambot est engagé depuis quatre ans dans une démarche de développement durable qui implique tout l'établissement, indique Catherine Tessier, principale du collège. Notre travail vient d'être été récompensé, pour la seconde année consécutive, par l'obtention du label international éco-collège, par la Fondation européenne d'éducation à l'environnement ».

Le projet : « L'étude de la biodiversité et la gestion des déchets », précise Ségolène Paris, professeure de science de la vie et de la terre. Le concept est étudié « en cours, en club, ou en projet de classes, toutes les classes sont concernées ». Un arbre fruitier a été planté pour l'occasion dans le potager pédagogique. « Nous remettrons l'argent collecté au profit du centre Handri, centre de scolarisation de Madagascar, avec lequel nous travaillons sur la biodiversité », conclut Catherine Tessier.

Collège Julien-Lambot, 56, route de Certé, internet : http://jlambot-trignac.loire-atlantique.e-lyco.fr/


Pour info (ceci n'est pas dans l'article de Ouest France...): Les parents d'élèves pouvaient, s'ils le souhaitaient, verser une contribution solidaire de 2.00€, lors de l'achat des fournitures scolaires organisé par le Foyer Socio-éducatif du collège. 38 % des familles ont participé, et 232 € ont été donnés aux Amis d'Handri pour l'achat de matériel scolaire. Merci à tous !

mercredi 3 décembre 2014

Les jumeaux de l'île Rouge, un roman de Brigitte Peskine

Cet automne, deux romans "jeunesse" se passent à Madagascar, et donnent une vision de la Grande Ile plutôt sombre... On est loin du cliché lagon-cocotiers...

Dans Les Jumeaux de l'Ile Rouge, Brigitte Peskine raconte le retour dans leur village d'origine, proche de Mananjary de deux adolescents adoptés par un couple de Français. Cléa et Brice ont 16 ans, ils sont jumeaux, et ont été adoptés lorsqu'ils étaient tout-petits : pour Cléa, découvrir ses origines devient une nécessité, tant la jeune fille va mal. Les parents offrent à leurs enfants un voyage aux sources, dans l'espoir que cela les aide à grandir... Mais Cléa ne se contente pas de la rencontre avec celle qui les avait recueillis à Tana : elle fugue, pour essayer de comprendre son passé, du côté de Mananjary, dans l'ethnie Antaimbahoaka, où les jumeaux sont "fady". Et Brice, en frère attentif, la suit : si la vie dans Tana était déjà un choc, l'arrivée dans un village rural, loin de tout, est un vrai bouleversement. Là, les croyances, le rôle du roi coutumier, la médecine traditionnelle organisent la vie. Dans l'enceinte du centre d'accueil pour les jumeaux abandonnés, Cléa et Brice découvrent petit à petit, dans la douleur, des bribes de leur passé. C'est tout l'équilibre familial qui est bouleversé.


Après avoir lu ce roman, j'ai cherché des infos sur les jumeaux de Mananjary : la première chose à noter, c'est que le roman de Brigitte Peskine est bien documenté. Le centre qu'elle décrit ressemble fortement au centre Fanatenane, et Mike et Gogo, qui sont à l'origine de ce centre, semblent avoir inspiré les personnages de César et Zafi dans le roman. Les questions qu'elle soulève sur la levée du tabou semblent également être d'actualité : un village a en effet organisé une cérémonie à cet effet. Malgré tout, la majorité des jumeaux sont toujours abandonnés dans cette région du sud-est de Madagascar.

Pour en savoir plus : un article récent paru sur les pages infos de Orange Réunion ici, l'adresse de Fanantenane, espoir malgache ici et l'adresse du site des amis du CATJA ici. Et puis un reportage de France 24 ici .

Conseillé par l'éditeur pour des lecteurs à partir de 12 ans, le roman est effectivement "facile" à lire dans la forme : il se présente comme un dossier transmis par Cléa à l'auteur dans lequel la jeune fille aurait compilé son journal, des mails, des lettres, des notes suite à des conversations téléphoniques. Par contre, les questions liées à l'adoption, à la quête des origines, pour celles et ceux qui sont concernés, peuvent être troublantes... Mieux vaut être préparé !

concert en région nantaise

Ny Malagasy OrKestra + K'BossY (1ère partie) invités par l'ARC ce vendredi à 20h30 au Théâtre de Rezé

Du Nord, du Sud, des Hauts-Plateaux ou de la Côte, les styles musicaux, riches d’oralités anciennes, s’épanouissent dans la Grande Ile, et sont plus que jamais vivants…
La réunion des maîtres de Madagascar, tous issus de groupes culturels différents, s’inscrit dans le fihavanana, philosophie malgache qui veut tisser les liens de solidarité, apporter la paix, le respect et l’entraide entre tous les hommes de l’île rouge.
Ici la tradition n’est pas rigide, elle vient bien au contraire enrichir le projet artistique et dessiner les couleurs de l’avenir.

Ny Malagasy Orkestra est le creuset vivant au sein duquel ces traditions musicales sont partagées, ré-écrites, re-formulées, ré-inventées, pour porter le message d’une rencontre artistique et humaine, d’une musique qui s’enrichit des héritages du passé, et pour faire route vers de nouvelles formes de création avec Justin VALI, Tao RAVAO, Dieudonné RANDRIAMANANTENA, Gilberto MORAVELO, Chrysanthe VELOMIJORO, Talika GELLE, Zara RAZANAKOTO, Jean-Donné RAMANANERISON. Le groupe, bien connu, des nantais K'BOSSY :  ELYSE, BERIZIKY, KAZY, M'BASSA, sera en première partie:

Vendredi 5 décembre à 20h30
Théâtre Municipal de Rezé
Info/Résa : 7 à 19€ selon catégorie et réduction 
Contact : 02 51 70 78 00

Hetsika, partenaire de l'ARC, offre une réduction les membres et sympathisants de Hetsika  (nous contacter au 06 32 01 30 87) et propose un stand librairie et buvettes malgaches.